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Colloque : "L'écriture engagée chez Charles Nokan : une épopée citoyenne" (Côte d'Ivoire)

Publié le par Université de Lausanne (Source : K'Monti Jessé DIAMA)

« L’écriture engagée chez Charles Nokan : une épopée citoyenne »

11-12-13 Décembre 2019

Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire

UFR Communication, Milieu et Société

Département de Lettres Modernes

 

Colloque organisé par l’Observatoire National de la Vie et du Discours Politique (ONVDP), & le Laboratoire des Sciences du Langage Appliquées au Discours d’Invention (SLADI), en partenariat avec l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et de ses Diasporas (ASCAD) & la Fédération des Universitaires d’Afrique (FUA)

Porteurs du projet : Dr. Diama K’Monti Jessé ; Dr. Adjassoh Christian ; Dr. Kouakou Ange

 

PRÉSENTATION

« La poésie, art de la parole, est consubstantielle à tout locuteur sensible à la beauté du verbe. Elle traduit la passion, la pensée, le devoir et les aspirations de l’homme en harmonie avec l’humanité profonde. C’est la beauté de la forme dont elle est le culte qui la rend si utile à la diffusion des idées et des sentiments. L’histoire a souvent fait coïncider poésie et résistance. Quoi de plus étonnant quand on sait que la poésie nait de la résistance aux normes usuelles du langage ordinaire ? Partant de là, elle célèbre toute résistance à l’oppression d’où que vienne celle-ci et quel que soit son objet. »

Charles Nokan[1]

Soixante-trois ans après son tout premier récit, Assiè (L’Orientation Littéraire, 1956), Charles Nokan publie en 2018 un roman intitulé La Séparation chez Frat mat éditions, « Un livre sombre, comme un chant de départ, comme un testament… »[2] Entre ces deux ouvrages, une quarantaine de publications aura meublé l’immense carrière de cet artiste. Le lecteur avisé comprend sans grand peine que l’auteur de Violent était le vent est entré au panthéon des écrivains qui, à l’instar de Bernard Binlin Dadié, ont magistralement navigué dans les eaux de tous les genres (récit, roman, poésie, théâtre, nouvelles, essais, autobiographie). Cette prouesse, en elle-même, ne cesse pas d’interroger les raisons de la prolixité de l’auteur et paradoxalement l’inversion de cette fortune littéraire jusque dans la dernière décennie, au point où sa renommée internationale a précédé celle acquise dans son pays d’origine[3]. À l’évidence, l’homme dont l’écriture est politique et littéraire et à la fois chant, combat et danse est lu et (ré) connu plus à l’étranger[4] qu’à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.  

Trente-trois ans nous séparent du premier colloque sur Charles Nokan et son œuvre. Pourtant, depuis 1986, la créativité de l’auteur n’a pas tari. Bien au contraire, du haut de ses quatre-vingt-trois ans, il continue de s’abreuver à la source de jouvence dont seuls les Immortels ont le secret. Cette longue absence de l’hommage universitaire au « vieil homme » doit être envisagée comme une lacune que le présent appel à communications souhaite résorber. Il s’agit donc de restituer au dernier grand auteur ivoirien des soleils des indépendances la dimension tutélaire de son génie littéraire marqué par l’écriture « nzassa » : « un genre sans genre », selon la définition de Jean-Marie Adiaffi. Les critiques attentifs savent que l’initiateur de cette écriture déconcertante, qui gomme les frontières entre les genres littéraires, est bien Charles Nokan depuis Le Soleil noir point (1962). Basée sur une écriture de recherche et de création, cette esthétique du mélange, expression de son engagement littéraire, s’inspire à la fois des ressources de la tradition orale africaine et de la modernité, ce qui produit des textes hybrides tels que : le « proverbes en vers libres » (Diama, 2015), le « théâtre tambouriné » (Diama, 2019).

Est-il besoin de rappeler que l’écriture chez Charles Nokan est viscéralement constitutive de son « besoin d’être » comme le disait Césaire de lui-même ? Peu d’écrivains ivoiriens peuvent en effet se vanter de concilier leur vie, leur être-au-monde avec leurs écrits et de faire graviter leur être, leur désêtre et leur non-être autour de la noria créatrice qui les anime comme congénitalement. Nokan est de ceux dont l’engagement socio-politique est resté constant et constamment l’ordonnateur de ses idées et de ses écrits. Car l’homme, de formation philosophique et d’obédience littéraire, est amoureux de la pensée tout autant que de la beauté des mots. D’ailleurs, cet engagement au côté du peuple se fonde d’abord et avant tout sur la poésie ce qui engendre toujours une imprégnation poétique de son discours politique. D’où « le marxisme à fleur de mots » (Adom, 1995) qui traduit son franc militantisme révolutionnaire. Ainsi, Nokan fait-il de l’engagement de sa poésie, la poésie même de cet engagement, c’est-à-dire la pratique de « l’esthétique du contenu idéologique » (Pierre N’da, 1993). L’auteur de Le Combat de Sroan Kpah pratique donc une « poésie vivante » (Diama, 2013) : une poésie qui peint ou qui décrit des scènes de personnes en mouvement, des personnes prenant part à l’action révolutionnaire.

Membre de l’Académie des Sciences, des Arts, des Culture d’Afrique et de ses Diasporas (ASCAD), l’écrivain Charles Zégoua Gbessi Nokan participe à la vie intellectuelle de son pays en gardant sa ligne de vie : refuser de manger l’orange mûre si elle n’est pas destinée à l’ensemble du peuple. Gardien du Temple Afrique ? Il l’est assurément : « Je ne chante plus, / je crie. / Quand les enfants meurent de faim, / Je ne veux pas savoir que la lune est belle, / Que la fleur a un parfum exquis. / Je ne chante plus ; / Je pousse des cris séditieux. »[5] À l’analyse, l’un des plus grands legs de cet écrivain multidimensionnel aux générations à venir est sans doute l’indissolubilité de la raison cartésienne, nous dirons nokanienne, et de la dimension prophétique de l’artiste vrai, dans les méandres de la politique égocentrique, de la politique pour-soi, de la politique-du-non-droit.

Et en ces heures où l’hypocrisie pernicieuse de l’universalisme incivilisé conduit tant de rhéteurs à se réclamer citoyens du monde, Charles Nokan se définit comme citoyen de la Côte d’Ivoire, une terre, un espace, un lieu-dit et vécu, une culture qu’il aime d’un amour sans partage. Car La Sauvegarde de la Patrie est, à ses yeux, le but ultime d’un homme aspirant non pas à l’universel ou au diversel mais plus exactement à l’uni-diversel du monde où chaque peuple se réalise en l’autre sans s’asservir ni prostituer son identité à l’omnidévorant capitalisme.

Ce colloque est le lieu d’un hommage mérité à l’homme et à ses valeurs aussi bien personnelles que collectives, un hommage au génie littéraire qu’il est et à la vivacité de ses idées pour la nation et le monde. Les communications attendues pourront s’inscrire dans des axes jugés pertinents par les auteurs ou à défaut dans l’un des axes suivants :

  • Ecriture engagée et idéologie nokanienne
  • Transgénéricité et esthétique chez Charles Nokan
  • De l’écriture poétique de Charles Nokan
  • Analyse comparativiste de l’œuvre de Charles Nokan
  • Analyse du discours nokanien et ethos de patriote
  • Style et littérarité singulière chez Charles Nokan
  • Dimension philosophique de l’œuvre littéraire de Charles Nokan
  • Approche sociocritique de l’homme et de son œuvre
  • Approche métadiscursive des productions scientifiques de Nokan
  • Témoignages sur la vie et l’œuvre de Charles Nokan

Les propositions seront faites sous forme de résumé en français n’excédant pas 500 signes avec les axes de références, les Noms, Prénoms, et coordonnées des (co)auteurs et l’institution de rattachement. Elles sont à envoyer simultanément aux adresses suivantes : jessediama@gmail.fr ; adjassohchristian@yahoo.fr ; kouakouangeval2@yahoo.fr

Frais d’inscription :

30 000 fcfa/50 euros (les frais d’inscription couvrent le kit du colloque, les pauses-café et les déjeuners durant le colloque).

Indications bibliographiques

Adom Marie-Clémence, Histoire de la Poésie ivoirienne écrite, Thèse pour le doctorat du 3e cycle, Tome 1, Université Nationale de Côte d’Ivoire, 1995, cf. le sous-titre « Nokan ou le temps d’une nouvelle poésie », pp. 155-160.

Boka Marcellin, « La technique épistolaire chez Bernard Dadié, Charles Nokan et Sembène Ousmane », in Annales de l’Université d’Abidjan, Série D (Lettres) tome XVIII, 1985, pp. 125-134.

Dago Lezou G., « L’univers des couleurs dans les récits de Charles Z. Nokan » in Lumières Africaines, New Orleans, UNIVERSITY PRESS OF THE SOUTH, INC., 1997, pp. 35-56.

Dago Lezou G., « Perspectives de la littérature négro-africaine. L’exemple de Charles Nokan » in Actes du Colloque sur Littérature et Esthétique Négro-Africaine, pp. 313-326.

Diama K’Monti Jessé, La parole poétique de Charles Nokan : esthétique d’une poésie vivante, Thèse de doctorat unique de Lettres Modernes, Université Alassane Ouattara, 2013.

Diama K’Monti Jessé, « La réécriture du proverbe dans la poésie de Charles Nokan : l’exemple de Le Combat de Sroan Kpah », in Revue d’Études Africaines, Littérature, philosophie, sociologie, anthropologie et art, de l’Université Cheikh Anta Diop, Revue annuelle, n° 2, 2015, pp. 121-136.

Diama K’Monti Jessé, « Le théâtre tambouriné de Charles Nokan ou la dramatisation poétique du récit : réflexion sur la mobilité générique en écriture littéraire », in Abdelaziz Amraoui (dir.) Littérature et mobilité, L’Harmattan, (à paraitre).

Gnaoulé-Oupoh B., « Les petites rivières de Zègoua Gbessi Nokan », in Notre Librairie, n° 86, janvier-mars, pp. 135-136.

Kossonou Kouabénan, « Pour une lecture rhétorique et stylistique de Cri de Z. G. Nokan », in Revue Le Didiga, n°1, 2ème Semestre 2008, pp. 86-116.

Kotchy N’guessan B., « La dialectique de l’échec dans les œuvres dramatiques de Charles Nokan, Cheik N’Dao et d’Aimé Césaire », in Propos sur la littérature Négro-africaine, Abidjan, CEDA, 1984, pp. 35-50.

Kouadio-Bouadou K., « Le pouvoir du mot, un prélude à la didactique du texte poétique d’expression française : une lecture de Cri de Zègoua Gbessi Nokan », article en ligne, pp. 52-57.

Ledjou Gahi Aimé, Langage et idéologie dans l’œuvre romanesque de Charles Nokan, Thèse de Doctorat unique de Lettres Modernes, Université de Cocody, 2002-2003.

Ledjou Gahi Aimé, « L’espace de la drummologie dans le roman de Charles Nokan », in Revue Ivoirienne d’Anthropologie et de Sociologie Kasa Bya Kasa, n° 21, Université de Cocody, 2012.

Logbo Blédé, « Le Soleil noir point : rhapsodie pour un théâtre total ou baroque ? », in Mélanges, Un regard critique sur l’écriture dramatique d’Aimé Césaire, Bernard Dadié, Charles Nokan, Sony Labou Tansi…, Abidjan, PUCI, 2001, pp. 49-56.

N’Da Pierre, « Charles Nokan, un écrivain engagé », in Notre Librairie, n° 87, avril-juin 1987, pp. 57-62.

N’Da Pierre, « La création romanesque chez Nokan ou la politique d’une écriture novatrice », in Nouvelles du Sud. Littératures d’Afrique, Paris, Cerpana, Éditions Nouvelles du Sud, 1993, pp. 77-105.

N’Da Pierre, « Les mots de la guerre et le combat des maux chez Nokan », in En-Quête, n° 15, 2006, pp. 112-131.                                                   

N’Gbesso Hélène, « Ombres et lumière dans la poésie de Charles Nokan, le cas de Cris Rouges », in La Revue du Centre de Recherche et d’Études en Littérature et Sciences du Langage, Université    de Cocody, N° 01, juin 2012, pp. 159-164.

Raschi Nataša, « La dramaturgie militante de Charles Nokan ou l’aventure de toute une vie », in Regard sur la littérature de Côte d’Ivoire, Rome, Bulzoni Editore, 1999.

Tidjani Serpos N., « Notes sur le théâtre de Zègoua Charles Nokan » in Aspects de la critique africaine, Tome I, Abidjan, CEDA, 1987, pp. 147-150.

Tidjani Serpos N., « La traversée de la nuit dense suivi de Cris rouges de Zègoua Gbessi Nokan », in revue Présence africaine, n° 87, 3e trimestre 1973, pp. 213-215.

 

CALENDRIER

1er octobre 2019 : Date limite de réception des propositions

15 octobre 2019 : Réponse du Comité scientifique

11-12-13 décembre 2019 : Colloque

30 mars 2020 : Date limite de réception des textes entièrement rédigés

30 avril 2020 : Retour des évaluations et compte rendu aux auteurs pour corrections

30 mai : Réception de la version définitive des textes corrigés

Octobre 2020 : Publication des actes

 

COMITÉ DE PILOTAGE

Professeur Dadié Djah Célestin, Directeur du département de Lettres Moderne, Université Alassane Ouattara

Professeur Toh Bi Emmanuel, Université Alassane Ouattara

Professeur Koffi Éhouman René, Université Alassane Ouattara

 

COORDINATION

Dr. Diama K’Monti Jessé, Université Alassane Ouattara

Dr. Adjassoh Christian, Université Alassane Ouattara

Dr. Kouakou Ange Valéry, Université Alassane Ouattara

 

COMITÉ D’ORGANISATION

Président du Comité d’organisation

Dr. Houessou Dorgelès Roméo, Université Alassane Ouattara

Secrétariat : 

Dr. Adou Antoine, Université Péléforo Gon Coulibaly 

Dr. Ahoutou Ulrich Escofier, Université Péléforo Gon Coulibaly

Dr. Akpangni Ernest, Université Alassane Ouattara

Dr. Anoh Didier, Université Félix Houphouët Boigny 

Dr. Clao Daniel, Université Alassane Ouattara

Dr. Dah Perpétue, Université Alassane Ouattara

Dr. Dao Sory, Université Alassane Ouattara

Dr. Diarrassouba Abiba, Université Alassane Ouattara

Dr. Klouami Patrick, Université Alassane Ouattara

Dr. Konan Amani Angèle, Université Alassane Ouattara

Dr. Maho Sésito, Université Alassane Ouattara

Dr. Mécasson Douadelet Camus, Université Péléforo Gon Coulibaly

Dr. Séry Tapé Armel, Université Alassane Ouattara

 

Logistique :

 

Prof. Kanga Arsène, Université Alassane Ouattara

Dr. Bah Danielle, Université Alassane Ouattara

Dr. Dakoury Rodrigue Parfait, Université Alassane Ouattara

Dr. Dodo Jean-Claude, Université Félix Houphouët Boigny

Dr. Kouakou Samuel, Université Alassane Ouattara

Dr. Kouamé Alfred, Université Alassane Ouattara

 

COMITÉ SCIENTIFIQUE

Anzoumana Ouattara, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Assoa Pascal, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Bah Henri, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Bédia Jean Fernand, Maître de Conférences, Université Alassane Ouattara (RCI)

Bodo Cyprien, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët Boigny (RCI)  

Chalaye Sylvie, Professeure des universités, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 & Institut d'Etudes Théâtrales (France)

Coulybaly Nanourougo, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët Boigny (RCI)

Dadié Djah Célestin, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Kablan Adiaba Vincent, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Koffi Léon, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët Boigny (RCI)

Kossonou-Kouabenan François, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Kouakou Jean-Marie, Professeur des universités, Université Félix Houphouët Boigny (RCI)

Kouakou Kobenan N’guettia, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët Boigny (RCI)

Kouassi Kouamé Germain, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Nataša Raschi, Professeur, Université de Pérouse (Italie)

Nouréini Tidjani Serpos, Professeur, Université de Paris VIII, Université nationale du Bénin, Université de Bénin city (Nigéria)

Okri Tossou Pascal, Professeur des universités, Université d’Abomey Calavi (Bénin)

Papé Adoux Marc, Professor (St J. Fisher New York, USA)

Piveteau Olivier, Professeur Agrégé de lettres, Université Paris-IV Sorbonne (France)

Poamé Lazare, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

Tchassim Koutchoukalo, Professeur des universités, Université de Lomé (Togo)

Toh Bi Emmanuel, Maître de Conférences, Université Alassane Ouattara (RCI)

Zigui Koléa Paulin, Professeur des universités, Université Alassane Ouattara (RCI)

 

[1] Charles Nokan, in Dorgelès Houessou, Côte de Paix, poèmes, à paraitre (Préface).

[2] Michel Koffi, in Charles Nokan, La Séparation, quatrième de couverture.

[3] C’est au Salon International du Livre d'Abidjan (SILA) 2014, que Charles Nokan a été désigné lauréat des prix nationaux de littérature pour son autobiographie Tel que je suis (2014). Il a également reçu le « Prix d'exception » au Grand Prix Kaïlcedra des lycées et collèges, en 2015.

[4] Dans les années 70 déjà, l’épaisseur de l’écriture de Charles Nokan était reconnue au-delà des frontières ivoiriennes. Le Professeur Jacqueline Leiner de l’Université de Tubingen (Allemagne fédérale), le confirme en ces termes : « Nokan est un auteur très intéressant que nous enseignons aux États-Unis. » Le Professeur Alpha-Moyé Sonfo pour sa part affirme que « Nokan figure au programme au Mali et il fait l’objet de plusieurs mémoires à l’École Normale Supérieure. » Propos extraits de Fraternité Matin du vendredi 17 janvier 1986, p. 24. 

[5] Charles Nokan, Cri, Abidjan, CEDA, 1989, p. 57.

 

 

  • Responsable :
    K'Monti Jessé DIAMA
  • Adresse :
    Université Alassane Ouattara (Bouaké, Côte d'Ivoire)